Le Chien des Baskerville



Avis



Quatrième de couverture
Un chien diabolique parcourt une lande désolée du Devonshire et Sir Henry, dernier héritier des Baskerville, commence à croire qu’il va subir le sort tragique de ses ancêtres, victimes d’une étrange malédiction. Sherlock Holmes, toujours rationnel, ne croit pas aux mystères et il envoie son ami Watson observer le pays et ses habitants. Il découvre des serviteurs silencieux, un criminel en fuite, un chasseur de papillons et d’autres personnages étonnants. Le célèbre détective devra finalement affronter un ennemi d’une intelligence redoutable.




Sir Arthur Conan Doyle n'avait plus écrit d'aventures de Sherlock Holmes, son personnage phare, depuis près d'une décennie quand il rédigea Le chien des Baskerville. Le détective est censé avoir péri noyé dans les chutes du Reichenbach après un duel avec le professeur , dans la nouvelle Le Dernier Problème. L'auteur finit par céder à la demande des nombreux lecteurs voulant de nouvelles aventures du célèbre détective. Toutefois, il considère Le chien des Baskerville comme une intrigue se situant hors de la chronologie. La survie de Holmes ne sera expliquée qu'en 1903, dans la nouvelle La Maison vide.


Sir Conan Doyle a été principalement été influencé par la légende des chiens fantômes (black dogs) du folklore britannique ou germanique. Ces spectres de formes animales sont associés d'une façon ou d'une autre au Diable. L'idée de la malédiction des Baskerville est venue de la légende d'un certain Richard Cabell, un tyran du Devon qui aurait vendu son âme aux forces du mal et assassiné sa femme. Sa tombe scellée par les villageois peut être visitée à Buckfastleigh.


Le chien des Baskerville fut mon premier contact avec le roman policier ( hormis les Fantômette et autres 7 compagnons de la bibliothèque verte ;-) )

C'était en 5e. Notre professeur de français nous avait emmenés voir un procès au Tribunal correctionnel de Rouen et j'avais interviewé un juge d'instruction pour le compte de la classe. Nous avions également lu les Dix Petits Nègres d'Agatha Christie. 
Mais j'ai eu un véritable coup de foudre pour Sherlock Holmes. Je connaissais ce personnage de nom mais lire ses aventures a été pour moi un déclic. 
Pour plusieurs raisons : un héros charismatique ( Holmes est une sorte de superhéros), une enquête haletante, un côté fantastique, etc. 

Au fil des années, j'ai lu et relu ce livre ( en témoigne sa couverture usée et cornée). Si j'aime Stephen King pour sa façon de faire déraper des situations banales, j'aime Conan Doyle pour son personnage si singulier. capable de reconnaître n'importe quelle marque de tabac en regardant des cendres, doté d'une intelligence supérieur mais complètement associal et ses enquêtes si passionnantes.  

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