L'anti magicien - Sébastien De Castell



4e de couverture : 

Kelen, 16 ans, est l'héritier d'une des grandes familles qui se disputent le trône de la cité. Il prépare son premier duel pour devenir mage. Mais ses pouvoirs ont disparu. Il doit ruser... ou tricher, quitte à risquer l'exil, voire pire.
Ses seuls soutiens, deux acolytes explosifs: Furia, la vagabonde imprévisible et Rakis, un chacureuil féroce et acerbe.


Avis : 


Que faire quand on naît dans une famille de magiciens, que l'on vit dans un monde où règne la magie mais que soi même on semble dépourvu du moindre pouvoir.

Voilà le fond de ce roman.
Le héros de ce livre est en âge de passer les épreuves de son peuple pour accéder au rang de mage. Or, il a depuis longtemps compris qu'il n'avait pas la puissance de ceux de sa famille. Pire, il voit le peu de pouvoirs qu'il possède décliner de jour en jour.

A l'occasion d'une confrontation avec un autre élève, il va découvrir que la vérité est encore plus troublante !

J'ai bien aimé le concept : comment être un héros quand tout le monde a des pouvoirs sauf vous ?

Les personnages sont attachants car finalement, ce sont ceux qu'on met généralement le moins en avant dans les histoires de ce type : les laissers pour compte, les moches ou les insignifiants.

Après rien de nouveau dans la construction. C'est toujours le Bien contre le Mal ( je n'ai rien contre, hein ! C'est un concept que je développe moi même règulièrement dans mes livres) sauf que le Bien n'est pas forcément là où on le croit...

J'aimé le style de l'auteur et l'humour omniprésent sans être trop lourd.

Projets - Mise à jour



Je vous ai parlé de mes projets en cours ici, il y quelques jours.

Eh bien, on rajoute une nouvelle collaboration avec la jeune maison d'édition  pleine d'avenir Mes Moires, dirigée par Bastien Cressent.
Maintenant qu'il en a fait l'annonce officielle, je peux à mon tour vous en dire quelques mots 😁

Nous avons prévu de collaborer pour une série de quatre livres dont le titre sera la Brigade des Anges.
On y suivra la formation des Séraphins, la Milice Céleste.
Chaque tome suivra l'enseignement d'un des quatre archanges : Michaël, Gabriel, Raphaël et Uriel.

Ces livres s'adresseront visiblement aux 9 - 13 ans.

Comme à mon habitude, je vous ferais suivre le cours de mon écriture.

5 ans...



5 ans que ce blog a été ouvert...

Je l'ai créé pour échanger avec vous mes lecteurs, vous faire part de mon actualité, de mes projets, etc.

Pendant quelques mois, il a été mis en pause. Faute de temps, mes projets professionnels et ma vie personnelle ayant pris le pas sur ma volonté d'être là.

Et puis il y a quelques semaines, j'ai fait marche arrière.
Parce que j'avais besoin de vous retrouver, de partager à nouveau avec vous...

Alors nous pouvons fêter ce cinquième anniversaire ensemble.

5 ans...
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Des nouvelles à lire en ligne
Et aussi des chroniques de mes propres lectures

Gwendy et la boîte à boutons - Stephen King


4e de couverture

Il y a trois manières d'accéder à Castle View, un point de vue panoramique de la ville de Castle Rock : par la route 117, par la Pleasant Road, ou via Suicide Stairs, les marches du suicide.
Tous les jours de l'été 1974, Gwendy Peterson, 12 ans, monte ces marches qui sont maintenues par de solides (mais rouillées par le temps) verrous qui zigzaguent jusqu'en haut de la falaise.
Au sommet de cette escalade, Gwendy rattrape son souffle et écoute les bruits des enfants du terrain de jeu. D'un peu plus loin peut être entendu le raclement d'une batte de baseball en aluminium puisque les jeunes de l'équipe de Grande Ligue s'entrainent pour le match caritatif du 4 septembre.
Un jour, un étranger dit à Gwendy : 'Hé, petite fille. Viens ici un petit peu. Il faut que nous palabrions, toi et moi'.
Sur un banc à l'ombre, se tient un homme dans un jean sombre, un manteau noir comme celui d'un costume, et une chemise blanche déboutonnée en haut. Sur sa tête se trouve un petit chapeau noir.
Le temps viendra où Gwendy fera des cauchemars à propos de ce chapeau...


Avis 

Les secrets de Nicolas Flamel - Michael Scott ( 6 tomes)



Avis


4e de couverture
Un manuscrit ancien a disparu.

Le monde moderne court à sa perte. Seuls Josh et Sophie sont capables de sauver l'humanité.

Les voilà sur le point d'entrer dans la plus grande légende de tous les temps !



Auteur
Michael Scott a commencé comme négociant en antiquités et livres anciens, ce qui lui a permis d'être en contact avec une quantité impressionnante de mythes et légendes irlandais quasi-oubliés. La mythologie est ainsi devenue sa grande passion

Il a contribué à l'engouement renaissant dans les années 80 pour les légendes en Irlande. Il a écrit de très nombreux recueils à ce sujet, recueils considérés à présent comme des références sur le sujet.
Touche à tout, il est à présent à la tête de plus d'une centaine de titres pour adultes et adolescents, dans des registres comme la fantasy, l'horreur, la science-fiction ou le folklore.

Il écrit également sous le pseudonyme d'Anna Dillon.



Impossible de résumer l'histoire de cette saga  sans en dire de trop. C'est pour cela que j'ai choisi de faire une chronique sur l'ensemble des 6 tomes qui la compose en essayant de spoiler le moins possible.

Par où commencer ... J'AI ADORE !!! J'ai tout aimé dans cette histoire.

En premier lieu, le mélange historique/fantastique, que je trouve particulièrement audacieux, m'a beaucoup plu. Alors, bien évidemment, il faut prendre du recul et ne pas considérer tout ce que l'auteur nous raconte comme des vérités. C'est une évidence.
J'avoue que c'est parfois un peu difficile puisque Michaël Scott joue avec certaines grandes figures de notre Histoire, dont Nicolas Flamel dans un premier temps. Cela m'a d'ailleurs donné envie d'en savoir plus sur cet étrange personnage...

Ensuite, le style de l'auteur est comme j'aime : clair, précis, fluide. Rien à redire. Le rythme est haletant et on va de rebondissements en rebondissements.

Les personnages sont bien brossés, avec leurs forces, leurs faiblesses, ce qui fait qu'on peut s'identifier rapidement aux deux jeunes héros : qu'est ce que je ferais si le monde dans lequel je vis n'est bâti que sur des mensonges et que tout ce que je croyais n'être que légendes et mythes étaient en fait la réalité ?  

Les lieux, que ce soient les réels ou les imaginaires, sont décrits avec force de détails, mais sans que les descriptions ne soient pesantes. Juste assez pour qu'on ait l'impression d'y être avec les personnages.

Et enfin, mon BIG coup de cœur, ce qui a fait que j'ai eu envie de lire cette série : les couvertures ! Magnifiques, bourrées de symboles.

Je dois avouer que j'ai eu un pincement au cœur quand j'ai achevé ma lecture : j'aurais voulu que rester encore dans cet univers, si proche du mien...

13 à table 2017 - Collectif d'auteur


Avis :




4e de couverture

Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine ont pris leur plus belle plume pour la troisième année consécutive afin de vous concocter un délicieux recueil de nouvelles autour d’un thème : l’anniversaire.

Le joyeux, le sinistre, le raté, celui qui finit dans les larmes ou le sang, l’apothéose de la fête et les éclats de rire, tout y est, comme dans la vie.

Treize bougies à souffler sans modération.

Françoise Bourdin – Maxime Chattam
François d’Epenoux – Caryl Férey
Karine Giébel – Alexandra Lapierre
Agnès Ledig – Marc Levy
Agnès Martin-Lugand – Bernard Minier
Romain Puértolas – Yann Quéffelec
Franck Thilliez

Couverture de Jean-Charles de Castelbajac


Pour la 3e année, j'ai acheté le recueil "13 à table". Je le fais en premier lieu parce que je soutiens les Restos du Cœur et que chaque livre acheté permet d’offrir 4 repas. Et puis, je joins l'utile à l'agréable ! 

Cette année, le thème de ces 13 nouvelles était l'anniversaire. 

Cela donne lieu à des textes tendres, drôles mais aussi terrifiants. Chaque auteur y met sa patte bien identifiable et c'est l'occasion d'aller à la rencontre de ceux que vous n'avez pas l'habitude de lire ou de découvrir ceux que vous connaissez déjà dans l'exercice particulier qu'est celui de l'écriture de la nouvelle. 

Ma préférée a été celle de Françoise Bourdin. Mais celle qui m'a le plus interpelée est celle de Bernard Minier. 

Joyland - Stephen King



 Avis 


4e de couverture

Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible ? Parviendra-t-il à l’éviter ? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais... Stephen King nous plonge avec une douce nostalgie, dans l’atmosphère d’une Amérique rétro sans jamais oublier de nous faire frissonner de peur. Stephen King a écrit plus de 50 romans, tous best-sellers et plus de 200 nouvelles. Il est devenu un mythe vivant de la littérature américaine (National Book Foundation Medal en 2003 pour sa contribution aux lettres américaines, Grand Master du Prix Edgar Allan Poe en 2007).



Mon chéri m'a offert ce livre pour mon anniversaire et je devais le garder pour le lire pendant mes vacances en août. Mais il m'intriguait tellement, que je n'ai pas pu résister très longtemps avant d'entamer la lecture. 
Et je dois dire que je n'ai pas été déçue. 

On suit Devin Jones, un jeune homme à un tournant décisif de sa vie d'adulte. L'histoire est racontée à la première personne. 

Comme à son habitude, Stephen King nous emmène dans les méandres de l'âme humaine, à travers des situations simples : un gros chagrin d'amour, un emploi saisonnier, des rencontres importantes, etc. On peut tous se retrouver dans les émotions ressenties par le jeune Dev, de l'immense vide crée par le manque de l'être aimé au vague à l'âme propre à la période de la fin de l'adolescence. 

L'auteur montre également tout son talent dans sa description de ce début des années 70. Moi qui suis née à la fin de cette décennie là, j'ai pu retrouver ( même si les Etats Unis et la France n'avaient pas la même "ambiance") un peu de la vie  à cette période décrite par mes parents. 

Pour le côté fantastique, il est très subtil dans les premiers 3/4 du roman. 
Il y a certes la légende de la jeune femme qui aurait perdu la vie dans le train fantôme et qui hanterait les lieux depuis cette tragédie, ce petit garçon qui arrive à prédire le futur ou cette voyante qui tombe juste 1 fois sur 10. 
On sent toute la fascination  de King pour les prprémonitions et autres pouvoirs mentaux. C'est d'ailleurs un sujet récurrent dans ses romans. 
Toutefois, ce n'est vraiment à la fin du livre où le surnaturel devient omniprésent. 

Le reste du temps, j'ai trouvé que c'était plutôt l'histoire d'un homme en construction, d'un moment crucial de sa vie qui le marquera pour toujours. C'est également l'histoire d'une amitié profonde qui le liera à un jeune couple qui travaille avec lui sur la fête foraine et de l'amour qu'il éprouvera pour la mère du jeune extra-lucide. 

Et puis la fin est tellement émouvante que j'en ai eu la larme à l’œil ( ce qui ne m'arrive pas souvent, je dois le confesser). J'ai vraiment regretté de devoir me séparer  du personnage principal auquel je m'étais vraiment attachée. 

 Conclusion : Encore une belle réussite ! J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire ce roman. 

Les fiancés de l'hiver Tome 1 la Passe Miroir - Christelle Dabos



Avis





4e de couverture

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel. Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable. Découvrez le premier livre d'une grande saga fantastique et le talent d'un nouvel auteur à l'imaginaire saisissant. 



Auteur

Christelle Dabos est née en 1980 sur la Côte d'Azur. Elle commence à gribouiller ses premiers textes sur les bancs de la faculté et se destine à être bibliothécaire quand la maladie survient. L'écriture devient alors une seconde nature, notamment au sein de Plume d'Argent, une communauté d'auteurs sur Internet. Elle décide de relever son premier défi littéraire grâce à leurs encouragements et devient ainsi la grande lauréate du Concours du premier roman jeunesse avec "Le passe-miroir".
Christelle Dabos vit aujourd'hui en Belgique.




J'ai bien aimé le monde crée par Christelle Dabos. Cela m'a parue à la fois familier et totalement nouveau. 

Certains moments m'ont tout de même semblé un peu longs mais l'univers est tellement riche !

J'ai aimé le personnage d'Ophélie et sa capacité d'abnégation. C'est une jeune fille simple mais très intelligente, qui s'est toujours contenté de ce qu'elle avait et qui a voué sa vie aux objets dont elle peut lire le passé. 
Si elle se révolte à l'annonce de son mariage arrangé, elle comprend rapidement que l'avenir de son clan dépend de cette alliance. Aussi se fait-elle une raison... enfin en apparence, car au plus profond d'elle-même elle garde ce sentiment de révolte. 
J'ai trouvé cela très intéressant de développer le thème des mariages arrangés car, malgré l

Côté fantastique, cette histoire fait la place belle aux pouvoirs développés dans chaque clan. 
Ophélie, comme je le disais plus haut, peut lire l'histoire des objets qu'elle touche et de ce fait porte des gants en permanence. Mais elle peut aussi traverser les miroirs et ainsi aller d'une pièce à l'autre. 
Les clans qu'elle va rencontrer au pôle où elle suit son fiancé ont des dons qui peuvent s'avérer très dangereux : certains sont par exemple capables de déformer la réalité. 

Un mot sur le fiancé d'Ophélie, Thorn : au début, on le déteste. En cours de lecture, on se surprend à lui trouver des excuses à son caractère imbuvable. Et à la fin, eh bah, on ne sait plus sur quel pied danser... 

Pas de grandes batailles ou de créatures chimériques mais un monde audacieux qui ne ressemble à aucun autre. 

Et une mention spéciale à la très belle couverture. 


Extraits

"Ophélie sentit sa gorge se nouer pendant que sa tante pestait contre ses nœuds. Elle savait que c’était très égoïste de sa part, mais la pensée que cette femme partirait un jour lui était intolérable. Si sèche et rude fût-elle, c’était la seule personne qui l’empêchait de devenir toute froide à l’intérieur depuis leur arrivée ici."
"Un nez était en train de pousser au beau milieu d’une armoire à glace.
Le nez allait en avançant. Il émergea bientôt à sa suite une paire de lunettes, une arcade sourcilière, un front, une bouche, un menton, des joues, des yeux, des cheveux, un cou et des oreilles. Suspendu au milieu du miroir jusqu’au épaules, le visage regarda à droite, puis à gauche. La pliure d’un genou affleura à son tour, un peu plus bas, et remorqua un corps qui s’arracha tout entier de l’armoire à glace, comme il aurait fait d’une baignoire. Une fois sortie du miroir, la silhouette ne se résumer plus qu’à un vieux manteau usé, une paire de lunettes grises, une longue écharpe tricolore.
Et sous ses épaisseurs, il y avait Ophélie."

"Les yeux de Thorn, gris et froids comme le tranchant d'une lame, la heurtèrent une fois encore.
-Ophélie, ajouta-t-il sans sourire.
Dans cette bouche maussade, durci par l'accent du Nord, on aurait dit que son prénom coupait la langue."

Le coma des mortels - Maxime Chattam





Avis :


4e de couverture:

Qui est Pierre ? Et d’ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.

Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant… un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d’une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.
Un roman noir virtuose dont l’univers singulier n’est pas sans évoquer celui d’un cinéma où David Lynch filmerait Amélie Poulain.



Auteur:

Voir chronique Le léviatemps 


Ce livre m'a laissé un goût amer...

J'adore le style de Chattam en temps habituel. Or ce récit adopte un ton tout à fait nouveau pour lui.

Pierre nous raconte son histoire à la première personne et je dois avouer que son ton blasé et souvent vulgaire, m'a beaucoup dérangée. Si je ne suis pas prude, les références sexuelles permanentes m'ont largement lassée.

Le récit est (volontairement) décousu. On ne sait jamais le fond des choses, on n'a que les impressions du narrateur. Tout passe par son ressentit et non par les faits.

Je me suis forcée à aller jusqu'au bout en espérant une fin explosive ou du moins un twist qui me laisserait sans voix.
Mais, au final, on apprend que peu de choses sur le pourquoi du comment. Et même lors du dénouement, je me suis sentie escroquée. Comme si l'effort que j'avais fait en lisant ce livre en entier n'avait pas été récompensé par une fin digne de ce nom.

Maxime Chattam s'est essayé au roman noir. Eh bien pour ma part, je le préfère largement dans son style habituel, le thriller.



Extraits :

" Non, je pense sincèrement qu'il ne peut y avoir qui que ce soit derrière tout ça, un pareil niveau d'incompétences ferait rendre leurs cartes de croyants à tous les adhérents religieux de l'histoire s'ils prenaient conscience de la nullité créatrice du bonhomme derrière l'Ecran Primal. Le Grand Scénariste a peut-être réussi un coup au tout début, mais depuis, les suites sont toutes plus ratées les unes que les autres et j'en viens à privilégier l'hypothèse athéiste plutôt que de croire en l'existence d'un destin mal rédigé, parce que le mec aurait donné tout ce qu'il avait au départ pour finalement perdre toute inspiration depuis."
"Le contact visuel devient électrique. Des signaux passent entre nous, tout un roman condensé en dix secondes dans ces pupilles qui se déshabillent. Des tonnes de mots, de souhaits, de promesses, d'ententes qui s'échangent. Elle me dit oui. À tout.Enfin je crois.
Donc je m'incline pour lui présenter ma bouche.Elle s'en amuse. Rien n'est gagné.Soudain, je me prends à espérer, le front humide, que le roman n'est pas juste une nouvelle. J'ai lu tout Guillaume Musso dans son regard, et brusquement je crains la méprise : si c'était Stephen King ?Approche moi et je t'égorge à la petite cuillère !La nouvelle se réduit à une strophe.Un poème, peut-être ?Non, à peine deux lignes, vaguement en rimes."

Mon Grand-père

 
 
 
Mon grand-père maternel en 1931...
Il avait 20 ans et la vie devant lui.
 
C'était un grand, très grand lecteur. Quelqu'un d'une culture variée et très étendue. Mais surtout un formidable conteur. Il était capable de vous embobiner en 5 minutes, de vous faire croire que la Lune était à vendre et que la Tour Eiffel allait être démontée.
 
Ses histoires incroyables ont bercé mon enfance. Et mon goût pour la lecture (et le chocolat) me vient sans aucun doute de lui.
 
Je lui dois la lecture de mon premier Stephen King et ma passion pour les petits carnets de notes.
Aujourd'hui c'est son anniversaire.
J'espère qu'il aurait été fier de voir que j'avais réussi à devenir auteure...
 
 
Un jour, je vous parlerai de mon autre grand-père. Ce résistant et héros de la 2nde guerre mondiale, que je n'ai malheuresement pas connu...

Mon bureau mobile

J'ai découvert le concept du bureau mobile grâce à Margaux Motin, l'excellente illustratrice de la femme parfaite est une connasse, tome 2 ou d' Orgueils et Préjugés ( version illustrée). [au passage, j'adore cette fille et je vous invite à suivre son compte Insta] 

Si j'ai une pièce dédiée à la maison ( si ça vous intéresse, je vous ferais une présentation de cette pièce), j'aime aussi travailler dans mon canapé, dans mon lit ( à côté de mon mari qui ronfle 😄), etc. 

Code 93 - Olivier Norek



4e de couverture :
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.
Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d'un mystérieux dossier, le « Code 93 » ?
Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison...
Avis :