Avis :
Synopsis:
Londres, 1821. Un événement extraordinaire ameute le Tout-Londres aristocratique: de retour d'Egypte, l'aventurier Giovanni Belzoni organise la première exposition consacrée à l'art égyptien et s'apprête à enlever, en public, les bandelettes d'une surprenante momie. L'assistance retient son souffle: le corps est si parfait, si bien conservé, qu'il paraît vivant... L'étonnant spectacle fait scandale : un pasteur hystérique exige la destruction de cette relique païenne, un vieux lord veut la livrer en pâture à ses chiens, un médecin-légiste souhaite garder le corps pour étudier ce phénomène fascinant. Mais la nuit suivante, la momie disparaît... Et le pasteur, le lord et le légiste sont assassinés! Le meilleur policier du royaume, l'inspecteur Higgins, est saisi de l'enquête. Pour lui, le suspect privilégié n'est autre que... la momie elle-même! Il est également convaincu que le complot révolutionnaire qui agite les quartiers miséreux de Londres et la disparition de la momie sont étroitement liés. Aidé par une ravissante avocate, lady Suzanna, l'inspecteur Higgins réussira-t-il à résoudre l'énigme, avant l'inévitable procès de la momie?
Auteur :
Marié très jeune, son voyage de noces le conduit en Égypte, sur le site de l'antique Memphis.
Son premier essai, naturellement consacré à l'Égypte, paraît dès la fin des années 1960, tandis qu'il se lance dans des études d'archéologie et d'égyptologie, qui seront couronnées par un doctorat de IIIe cycle en Sorbonne.
Il sera un temps collaborateur de la radio France Culture, coproduisant par exemple certaines émissions de la série les Chemins de la connaissance.
Il est pendant quelques années, directeur de l'Institut Ramsès, qui publie des transcriptions de textes égyptiens et vise à l'édification d'un fonds photographique sur l'Égypte.
Parallèlement à sa carrière d'universitaire en archéologie et égyptologie, Christian Jacq publie des romans historiques, dont le cadre se situe dans l'Égypte antique, mais aussi des romans policiers « contemporains », pour lesquels il fait usage de pseudonymes J. B. Livingstone, Christopher Carter et Célestin Valois.
Ce n'est pas le livre de Christian Jacq que j'ai préféré.
Le déroulement est long et sans beaucoup de rebondissements... Le mystère est pourtant bien présent. Dommage qu'il ne soit pas mieux exploité...
L’enquête policière n’est toutefois pas l’élément principal.
Dans la première partie, il apparaît assez rapidement que l’inspecteur Higgins est avant tout appelé pour découvrir l’identité de Littlewood, le comploteur. Pourtant, l’identité de cet homme nous sera révélée qu’à la toute fin du livre et de manière un peu trop rapide à mon goût.
Quant à l’enquête sur la disparition de la momie et les morts qui l’entourent, elle avance beaucoup trop lentement. Je pense que presque un tiers du roman n'est que description inutile.
Certains trouveront les personnages et le Londres de 1821 un peu caricaturaux.
L’enquête policière n’est toutefois pas l’élément principal.
Dans la première partie, il apparaît assez rapidement que l’inspecteur Higgins est avant tout appelé pour découvrir l’identité de Littlewood, le comploteur. Pourtant, l’identité de cet homme nous sera révélée qu’à la toute fin du livre et de manière un peu trop rapide à mon goût.
Quant à l’enquête sur la disparition de la momie et les morts qui l’entourent, elle avance beaucoup trop lentement. Je pense que presque un tiers du roman n'est que description inutile.
Certains trouveront les personnages et le Londres de 1821 un peu caricaturaux.
Néanmoins, on y découvre les beaux quartiers du West End et les quartiers de l'East End où les petites gens vivent dans la misère et la saleté…
Christian Jacq nous réserve également la visite de quelques monuments comme le Royal Theatre, les clubs privés réservés aux hommes, les loges maçonniques…
J'ai été surprise de constater qu'à cette époque l’Égyptologie était considérée comme une simple distraction et non comme une science à part entière.
Concernant l'intrigue, la fin surprenante, digne de la conclusion d'une enquête d'Hercule Poirot, sauve l'ensemble pour moi.
Christian Jacq nous réserve également la visite de quelques monuments comme le Royal Theatre, les clubs privés réservés aux hommes, les loges maçonniques…
J'ai été surprise de constater qu'à cette époque l’Égyptologie était considérée comme une simple distraction et non comme une science à part entière.
Concernant l'intrigue, la fin surprenante, digne de la conclusion d'une enquête d'Hercule Poirot, sauve l'ensemble pour moi.
Un autre point positif : la facilité qu'à Christian Jacq à intégrer les faits réels à une histoire complètement imaginaire.
Enfin, petit clin d'oeil historique : on suit en toile de fond la lutte entre deux scientifiques pour savoir qui sera le premier à découvrir les hiéroglyphes : Thomas Young ou Champollion ?
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