Synopsis
À trop désirer la mort, on y brûle son âme.Paris, 1900.Prisonnier de son succès, un écrivain décide de tout quitter pour entrer au plus profond de ses cauchemars, de ses abysses, explorer ce qu'il y a de pire en lui. Dans ce terreau de peurs se cache la matrice des monstres enfouis en chacun de nous. Un Léviathan d'ombres, un golem de violence.Guy de Timée voulait déterrer la fange, il va rencontrer le Mal. Des cercles ésotériques de la capitale aux démesures de l'Exposition universelle, le début du XXe siècle inspire à Maxime Chattam un thriller halluciné où les progrès de la science nourrissent la folie des âmes perdues en quête d'éternité.
Avis :
L'auteur
parisienne. Jeune garçon discret et solitaire, il se passionne pour le cinéma et les romans et auteurs de science fiction tels Le seigneur des anneaux ou Stephen King.
À 23 ans, il suit une année de formation en criminologie où il étudie notamment la psychiatrie criminelle, la police technique et scientifique, la médecine légale et assiste à des autopsies.
Il fait alors plusieurs petits boulots et devient notamment libraire, ce qui lui permet d'être en contact du monde de l'édition et consacre son temps libre à l'écriture de son premier thriller.
En octobre 2001, il achève l'âme du mal, publié en 2003, début d'une série de romans policiers, ce qui lui permet aujourd'hui de vivre de sa plume.
Le Léviatemps est la fusion du polar historique et du thriller ésotérique tout en rendant hommage à deux auteurs de romans gothiques, Mary Shelley et Charles Robert Maturin.
Son titre évoque évidemment le Léviathan, légendaire monstre marin.
J'ai aimé l'angle selon lequel le héros assimile l’acte d’écriture au métier d’enquêteur.
On parcourt Paris, en 1900 : des grandioses installations de l’Exposition universelle aux égouts hantés, en passant par l’infâme rue Monjol et la maison close, le Boudoir de soi. Le décor est gothique à souhait.
Intéressant et peu commun le duo formée par une prostituée obsédée par la vérité et le héros. Héros qui a laissé une vie confortable et bourgeoise pour vivre de son art.
Encore une fois, Maxime Chattam nous offre un plongée aux confins de la folie.
Encore une fois, Maxime Chattam nous offre un plongée aux confins de la folie.
Extraits
Les traits déformés par la souffrance.
Ses mains froides et moites agrippèrent les poignets de Guy pour le sortir de ses rêves.
Dans le frémissement orangé d'une bougie, Faustine apparut. Ses cheveux aussi noirs que la nuit tissaient un rideau duquel sortaient son visage et ses grands yeux lumineux.
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