Je sais pas - Barbara Abel


Avis 



4e de couverture


Une belle journée de sortie des classes qui vire au cauchemar. 
Une enfant de cinq ans a disparu. 
Que s'est-il passé dans la forêt ? 
À cinq ans, on est innocent, dans tous les sens du terme. 
Pourtant, ne dit-on pas qu'une figure d'ange peut cacher un cœur de démon ?


Auteure

Barbara Abel est une auteure belge de romans policiers.

À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre, "L'Esquimau qui jardinait", qui est montée avec
succès sur des scènes bruxelloises et au Festival de théâtre de Spa. 
Elle se lance peu après dans l'écriture, publie quelques textes dans différentes revues et, en 2002, un premier roman policier, "L'Instinct maternel", lauréat du Prix du roman policier du festival de Cognac. 
Elle fait ensuite paraître d'autres récits de suspense qui évoquent souvent des milieux familiaux étouffants où germent délits et folie.

Elle assure également des chroniques culturelles diffusées sur Arte Belgique. Elle a collaboré à l'émission "Cinquante Degrés Nord" diffusée sur Arte Belgique et la RTBF.

Son roman "Un bel âge pour mourir" paru en 2003 a été adapté pour France 2 avec Marie-France Pisier et Emilie Dequenne dans les rôles principaux.




C'est d'abord la couverture qui m'a attirée puis la 4e de couv que j'ai trouvé particulièrement intrigant. 

Oh ce thriller n'est pas haletant. Il ne vous balade pas de rebondissements en rebondissements. 

Pourtant on a immédiatement envie de savoir ce qui s'est réellement passé dans les bois. On l'apprend très rapidement dans le premier quart du roman. Alors, pourquoi la petite fille refuse-t-elle de parler ?On assiste, impuissants, à la chute vertigineuse de sa mère, qui sombre un peu plus à chaque révélation.

Cette jeune femme qui, pour quelques moments d'oubli et de frivolité, va se retrouver à douter de tout, de tout le monde et surtout de sa propre fille. 
Cette enfant est dérangeante, immédiatement antipathique malgré son physique angélique. 

Barbara Abel, dont je lisais un livre pour la première fois, a le don de décrire le quotidien, celui de Monsieur Tout-le-monde avant de le faire basculer dans une situation terrible. 
Les personnages sont parfaitement campés avec leurs failles, leurs blessures. 

L'ambiance est angoissante, stressante et on en vient à ressentir les émotions de la mère d'Emma comme si elles étaient les nôtres. 

Un thriller psychologique qui joue avec vos nerfs. 



Extraits :
"Envisager l'échec, c'est déjà le faire exister."
"Les bruits de la forêt cette fois s'estompent un court instant avant de reprendre de plus belle. A son grand désarroi, Etienne réalise à quel point la nuit amplifie les bruits incessants, notes haut perchées des crapauds, craquement des brindilles, bruissement des feuilles, hululement qui résonnent, stridulations des grillons. Comment parviendra-t-il à percevoir un hypothétique appel à l'aide dans ce vacarme ininterrompu ?"

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