Le prestige




Synopsis :
L'histoire se déroule en Angleterre, à Londres, durant l'ère victorienne et partiellement à Colorado Springs aux États-Unis. Alfred Borden, magicien, est accusé du meurtre de son rival et ex-ami Robert Angier. Angier s'est noyé au cours d'un tour de magie, après être tombé d'une trappe dans une cuve remplie d'eau et verrouillée, l'exécution du tour ayant apparemment mal tourné. Seul témoin présent sur les lieux, Borden est condamné au vu de la vieille rivalité qui l'oppose à Angier. Dans l'attente de l'exécution, Borden reçoit le journal intime d'Angier et commence à le lire.




Le Prestige (The Prestige) est un film américano-britannique de Christopher Nolan sorti en 2006 et adapté du roman de Christopher Priest publié en 1995.

L'histoire, qui suit une structure de narration non linéaire, est celle de deux prestidigitateurs britanniques, Robert Angier et Alfred Borden, de la fin du XIXe siècle engagés dans une rivalité qui gangrénera toute leur existence. Elle est racontée par leur mentor pendant le procès de Borden pour le meurtre de Angier.
Dans les deux rôles principaux, on retrouve Hugh Jackman (Angier) et Christian Bale (Borden), deux acteurs que j'apprécie énormément.

Le scénario en trois actes est délibérément structuré autour des trois éléments de l'illusion présentée : la promesse, le tour et le prestige. A noter que le prestige est l'issue d'un tour, effet de surprise.

Il a fallu du temps à Nolan pour réussir à adapter à l'écran les techniques littéraires qui conduisent l'intrigue : « les points de vue changeants, l'idée des journaux dans les journaux et des histoires dans l'histoire. Trouver les équivalents cinématographiques de ces procédés littéraires a été très complexe ». [David Cohen, « Adapted Screenplay », Variety,‎ 18 décembre 2006]
J'ai beaucoup aimé les décors et l'ambiance de ce film, ainsi que le jeu des acteurs, très "théâtrale".

L'intrigue tient en haleine : pendant tout le film on essaie de comprendre ce que cachent les uns et les autres. C'est un puzzle dans lequel s'imbriquent lentement les pièces mais pas toujours dans l'ordre auquel on s'attend.
On manque de se perdre parfois, mais on reste captivé par l'image et le duel magistral entre les deux acteurs principaux.

Les sentiments ne sont pas non plus écartés : les egos malmenés, la vengeance, les drames de la vie des hommes de spectacle, etc. On rentre très facilement dans la psychologie des personnages.

La fin est, comment souvent dans les films de Nolan, surprenante et inattendue.

Bref un bon moment de cinéma !


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