4e de couverture :
Après toutes ces années, le mal est sur le point de régner en maître, partout. Ce n’est plus qu’une question de jours avant que sa terrible soif de vengeance soit assouvie.
Se réveiller aussi brutalement et être plongé dans un monde qui n’a rien à voir avec celui qu’on a connu, il ne souhaite cela à personne, mais c’est pourtant son cas. Être au centre de toutes les attentions et avoir une si lourde responsabilité sur l’avenir de tous ces gens, il s’en serait bien passé. Il a perdu tout repère et il ne comprend rien à cette nouvelle façon de vivre. Pourquoi a-t-il fallu que cela soit lui ? Ne pouvaient-ils pas le laisser tranquille ? Rester endormi à jamais aurait sans doute été préférable…
Il y a un temps pour tout, même pour la plus sordide des histoires. Et le temps est venu d’y mettre enfin un terme.
Avis:
Davy Artero est un écrivain français né en 1976 à Vernon dans l’Eure.
Sa vie calme et confortable pourrait lui convenir mais quelque chose lui manque. Une envie se fait de plus en plus ressentir : l’écriture. Il se met d’abord à coucher sur papier les petits contes du soir imaginés pour ses enfants, qu’il publiera par la suite sous le pseudonyme de Papounet.
Mais le style dans lequel il se sent le plus à l’aise est tout autre : le fantastique. Le destin va lui donner un petit coup de pouce et lui offrir le temps qu’il lui manquait jusqu‘à présent pour oser enfin s’y confronter.
Il se lance alors fin 2009 dans l’écriture de son premier roman horrifique Quatre saisons, oeuvre en quatre actes à la structure cinématographique, qu’il publiera en février 2010 en auto-édition.
Aussitôt, il enchaîne avec un deuxième roman Heptagon, publié en avril 2010. Un récit beaucoup plus sombre sur la descente en enfer, au sens littéral du terme, d’une bande d’adolescents.
Puis, pour explorer de nouvelles structures narratives, il s’impose comme défi d’écrire un recueil de nouvelles. C’est chose faite quand sort en mai 2010 Consciente agonie, ouvrage regroupant cinq histoires fantastiques flirtant en permanence avec l’épouvante.
Il publie Heptagon Acte II en 2011. Avant de terminer sa trilogie terrifiante Heptagon, il s’est donné pour challenge de réaliser une œuvre commune avec un artiste partageant le même univers par ses illustrations. Le résultat : un recueil de dix nouvelles fantastiques et angoissantes, Duodaemonium, aux illustrations majestueuses, édité en 2013 chez YIL Edition.
Après avoir participé au recueil de nouvelles sombres Requiem pour les Éditions des Tourments, il dévoile fin 2013 le dernier tome de la trilogie Heptagon. Pour le début de l’année 2014, il propose un nouvel ouvrage horrifique, Lyza, illustré par Laurent Castille. Mais il parait que le pire est encore à venir...
Ce livre m'a été offert par l'auteur, que je connais bien et que je fréquente très régulièrement dans les salons du livre.
On tombe très vite dans l'histoire d'André, qui se réveille dans une sorte de bunker, dans un monde post-apocalyptique. Sa mémoire est défaillante et il ne se rappelle quasiment rien de sa vie d'avant.
Il apprend rapidement qu'il est l'espoir des survivants car il est le seul à pouvoir faire fonctionner une machine qui le renverrait dans le passé. Là, il serait en mesure de changer les choses et donc de modifier l'avenir ( j'espère que je suis claire ;-))
On en peut décemment pas en dire plus sans trop dévoiler de l'intrigue.
Une intrigue dense, angoissante, terrifiante parfois. Une vision de l'âme humaine pas franchement reluisante où chacun est animé par des sentiments peu altruistes. Une ambiance glauque et à la fois terriblement réaliste.
L'écriture de Davy est simple et sans fioriture. Ses descriptions nous placent tout de suite dans le décor et chaque personnage est clairement identifié ( et identifiable).
N'ayant pas lu les 2 précédents tomes, j'ai tout de même réussi à comprendre les réponses que la fin apporte. Une conclusion qui d'ailleurs vous laisse pantois tant le twist final était imprévisible ( enfin pour ma part).
Davy est un grand admirateur de Stephen King. Eh bien, je dirais qu'il en est le digne héritier, même si son style se rapproche plus de celui de Joe Hill ( qui est le fils du grand maître de l'épouvante, j'espère que vous suivez toujours ;-) ) !
Un roman à lire pour des soirées terrifiantes au coin de la cheminée.
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